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Bicurieux : « Il m'a mordu l'oreille très doucement »
J'avais toujours cru que j'étais complètement hétéro, mais quand j'avais vingt ans, j'ai rencontré un autre gars du même âge que moi, et pour une raison quelconque, j'ai été sérieusement attiré par lui. À ce jour, je ne peux pas l'expliquer parce que je ne sais pas ce qui m'a fait ressentir cela pour lui. Il n'y avait rien de particulier en lui qui m'attirait. Au lieu de cela, c'était tout en lui qui m’attirait : son sourire, ses yeux bleus, ses regards pénétrants, sa personnalité affirmée, ses manières masculines, sa coiffure soignée, court sur les côtés et légèrement relevés sur le dessus, ses pectoraux tracés comme les traits d’une œuvre d’art. Je suis sûr que vous avez l'image en tête.
Nous étions dans le même cours de judo, et quand nous nous affrontions, il y avait cette tension sexuelle à chaque fois que nous finissions au sol. Je ne pouvais pas m'empêcher d'être excité, et puisque je suis un gars, je suis sûr que vous savez tous ce que cela signifie. Évidemment, j'ai fait de mon mieux pour le cacher, mais à plusieurs reprises, j'étais certain qu'il était lui aussi excité. Toutefois je n'ai jamais laissé entendre ce que j'avais remarqué.
Quoi qu'il en soit, un jour à l’entrainement, j'étais encore une fois très excité comme d'habitude, et, alors qu’il m’avait mis au sol, il m'a mordu l'oreille très doucement, puis m'a chuchoté pour me dire qu'il savait que j'étais excité. Il pouvait sentir que j’avais la gaule. Il a souri comme d'habitude, et j'ai ensuite répondu en faisant la même chose, et oui, il avait aussi du mal à cacher son attirance.
Bicuriosité : « Le voir éjaculer a accru mon excitation »
À ce moment-là, nous avons arrêté de lutter. A la fin de l’entrainement nous sommes restés jusqu’à être les derniers. Nous n’avions rien prévu concrètement, seulement remarqué l’un comme l’autre que l’un attendait l’autre et vice versa. Quand tous les autres avaient quitté le vestiaire, il a défait son pantalon pour me montrer ce qu’il avait entre les jambes et m'a en quelque sorte mis au défi de faire de même. Ce que j'ai fait. Je pense que nous avons dû rester assis pendant plusieurs minutes à regarder le paquet de l'autre, puis il a suggéré que nous nous branlions ensemble. Puis vint le défi.
Le défi est venu de lui : se masturber et éjaculer en premier pour être gagnant. Je croyais hors de tout doute que je gagnerais, notamment parce que j'étais maintenant hyper excité. Cependant, il y avait un hic : le perdant devrait faire une pipe au vainqueur plus tard.
Défi accepté. Dans mon esprit, c'était un fait accompli, car il ne pouvait pas me battre. Je ne sais pas ce qui s'est passé ce jour-là, mais je ne pouvais tout simplement pas y arriver aussi vite que d'habitude, puis soudain il a jubilé que j’allais lui faire une fellation : une ou deux secondes plus tard, il en avait partout sur les mains.
Le voir éjaculer a accru mon excitation à tel point que j'ai fini quelques secondes après lui. Dans ces dernières secondes avant de terminer, je lui aurais bien fait une fellation parce que j’étais au summum de l’excitation, mais une fois la pression expulsée, ça ne semblait plus du tout une bonne idée. L’excitation joue un vrai rôle dans le fantasme et quand elle disparait parce que comblée, le fantasme s’en va avec elle. Enfin c’est comme ça que je fonctionne.
Expérience gay : « Mon côté bicurieux n'est jamais bien loin »
Quoi qu'il en soit, nous en avons plaisanté et ri, et même si aucun de nous n'était d'humeur à d'autres activités sexuelles, il n'a certainement pas oublié la mise du pari. Le soir suivant, alors que nous étions à nouveau ensemble à parler de toutes sortes de choses, la conversation a dérivé vers le sexe. Sans mentionner le résultat du pari de la veille, il est allé aux toilettes pour « aller aux toilettes », du moins c'est ce que j'ai pensé au début. D'une certaine manière, je savais juste ce qui allait arriver, et mes soupçons se sont surtout confirmés lorsque j'ai entendu l'eau couler, plus longtemps que nécessaire pour se laver les mains.
J'étais sérieusement nerveux. Je ne voulais pas le faire, et je savais que je pouvais refuser, mais en même temps, je voulais aussi le faire. De toute façon, il n'a pas essayé de me forcer à faire quoi que ce soit. Ça n'a jamais été comme ça entre nous. Avec nous, tout était un rire, tout était amusant, la vie une grande blague dont il fallait profiter. Après quelques minutes de plaisanterie, il était temps pour moi de payer ma dette. Je peux nier au monde ce que je ressentais, mais je ne peux jamais me le nier. Si je suis totalement honnête, je dois dire que ce fut l'une des expériences les plus extraordinaires que j'ai jamais vécues. Ce fut une expérience que je n'oublierai jamais.
Aujourd'hui, je suis presque entièrement hétéro, mais mon côté bicurieux n'est jamais bien loin sous la surface, et heureusement j'ai connu quelques autres gars depuis lors qui ont été plus qu'heureux de me laisser profiter du même genre d'expérience…